jeudi 29 juillet 2010

Old Spice invente la vidéo virale personnalisée et explose ses ventes.

Si vous passez sur Internet plus de 3 heures par jour ces dernières semaines vous avez sûrement vu une vidéo de la marque de déodorant pour homme Old Spice du géant Procter et Gamble. Cette campagne entre dans l'histoire de la publicité et du marketing en général en étant non seulement un succès phénoménal mais aussi en introduisant une nouvelle forme de publicité que j'appelle: la pub personnalisée.


Le concept.


Le concept de la campagne est tout simple. L'agence Wieden-Kennedy responsable de la campagne a crée un personnage hors du commun, beau gosse et drôle incarné par l'acteur Isaiah Mustafa.qui apparait dans une série de vidéo pour répondre à des questions posées par des  personnes fans de la marque dans les réseaux sociaux. Une première vidéo est d'abord publiée avec la phrase devenue légendaire de Mustafa "Mesdames, est que votre homme ressemble à moi? Non. Est-ce qu'il peut sentir comme moi? Oui, s'il utilise le shampooing Old Spice".





Une fois cette première vidéo publiée sur Internet, l'équipe en charge du projet collabore avec 2 experts en médias sociaux qui investissent le web en demandant aux utilisateurs de poser des questions à l'acteur. Ensuite ces questions sont évaluées par les experts pour déterminer lesquelles sont les pertinentes ou lesquelles sont posées par des personnes influentes du web. Un script est rapidement rédigé et la scène est tournée sur place avec l'acteur.Ces réponses personnalisées déchainent les internautes qui partagent rapidement les vidéos et posent d'autres questions.
Au total, 87 vidéos sont produites et sont vues plus de 4 millions de fois sur Internet. Un nouveau marketing est né.

Les résultats.

Nielsen a publié hier un rapport montrant les ventes réalisées par la marque Old Spice depuis le début de la campagne. Une hausse de...tenez vous bien 107% du chiffre d'affaires a été réalisée. Vous avez bien lu 107% sur cette courte période. Phénoménal pour des produits aussi banals et cela sans compter la notoriété générée  par ce buzz qui va avoir un impact plus important sur la durée. Cette campagne va affecter l'image de Old Spice dans la durée en la transformant en une marque séduisante, un brin macho certes à l'image de Mustafa mais terriblement désirée.

Il est évident que ce genre de campagne n'est possible qu'avec les médias sociaux qui permettent de récolter les Feedback du public facilement et de propager le message rapidement. Ce nouveau format va sûrement inspirer d'autres entreprises vu le succès récolté. Et la première entreprise à s'y coller est Cisco qui vient de produire une série de vidéos s'inspirant de la campagne Old Spice. Certes le personnage de Cisco est moins hot que Mustafa mais le coup mérite d'être tenté. Toutefois je ne pense pas que la campagne de Cisco aura le même succès parce que sur le web les innovateurs sont toujours mieux récompensés que les imitateurs. Je vous propose la version de Cisco et dites moi ce que vous en pensez.




Abonnez-vous à mon flux RSS et suivez-moi sur twitter.

mercredi 28 juillet 2010

Les 8 critères de succès d’une page Facebook.

Encore une étude intéressante du cabinet Altimeter. Ils ont publié un document qui peut servir à toutes les entreprises qui ont une présence sur Facebook. Ce travail est un benchmark des meilleures pratiques combiné à des interviews des meilleurs experts et spécialistes.
Pour avoir un succès marketing sur Facebook, il faut appliquer les 8 critères suivants :

Définir les attentes de la communauté.

Le cabinet recommande de préciser dés le départ ce que les fans peuvent attendre de la marque sur la page. S’agit-il d’offrir des coupons de réductions, des conseils, de l’aide ou de l’information de qualité, la marque doit préciser l’objet de cette page pour éviter les confusions. Ensuite, elle devra en retour préciser ce qu’elle attend des fans. Doivent-ils donner des renseignements leur concernant,  peuvent-ils donner leurs avis sur votre mur, mettre en ligne leurs photos…Dans ce rayon le cabinet recommande aussi de publier les directives, termes d’utilisation et de modération de la page en spécifiant ce qui est autorisé et interdit sur la page. Ainsi un fan qui voit son commentaire supprimé saura pourquoi il l’a été.

Soyez cohérent avec votre marque.

La page doit refléter les valeurs et promesses de votre marque. Il faut que la page soit différenciée des autres pages sur Facebook. Pour cela il est recommandé de greffer des applications spécifiques et de customiser la page à ses couleurs et ses images  (afin du moins la page d’accueil et les autres pages personnalisées). Le logo doit être bien visible, la page d’information bien remplie pour qu’il n’y ait aucun doute concernant votre marque.

Maintenir la page vivante.

Il faut publier régulièrement du contenu nouveau sur la page et répondre aux questions et commentaires des fans. L’agence Vitrue conseille aux entreprises de mettre en place un calendrier de publication qui respecte la balance de 80% de contenus informationnels, éducatifs  ou amusants et 20% de contenu relatif à vos produits et services pour garder l’aspect relationnel de Facebook.

Soyez authentique.

Il est important d’être authentique et humain dans les réseaux sociaux. Voila pourquoi la marque doit utiliser un ton moins formel et plus authentique sur sa page. Il est recommandé d’humaniser les interactions en publiant à la première personne ou en donnant les vrais noms des administrateurs de la page. Dans ce registre il faut s’inspirer de l’excellente page de Zappos qui a dédié une page spéciale aux personnes derrières les interactions de la page.

Participez aux dialogues.

Favorisez la discussion avec les fans en répondant et en réagissant à ce qu’ils disent sur la page. Si quelqu’un fait un commentaire favorable, remerciez le en l’appelant de son vrai nom et contribuez aux dialogues. Les pages à succès sont celles qui sont connectées avec leurs fans.  Rappelez-vous qu’a chaque fois qu’un fan fait un commentaire sur votre page, elle est visible par tous ses amis sur son mur.

Activez les interactions entre les fans.

Il s’agit d’encourager les discussions entre les fans pour s’aider mutuellement. L’entreprise y gagne doublement, elle réduit ses coûts de support clientèle et améliore l’expérience avec ses fans. La marque peut par exemple utiliser l’onglet « Discussions » pour générer ce dialogue entre fans. Ensuite elle peut remercier les grands contributeurs et donnez son avis sur les contributions.

Favoriser le bouche à oreille.

La marque doit utiliser la nature virale de Facebook pour augmenter ses fans en favorisant le bouche à oreille. Il s’agit de demander aux fans d’inviter leurs amis ou de passer par des moyens stimulants le partage tels que : les sondages, les vidéos, les photos, les jeux…

Solliciter un appel à l’action.

Cet aspect fait encore défaut dans beaucoup de pages de marque alors que c’est ce qui doit justifier l’investissement fait sur Facebook. Il faut clairement demander aux fans de faire quelque chose pour la marque et cela dés la page d’accueil : devenir fan, s’abonner à votre newsletter, acheter ou visiter sur votre site web… Toutefois il faudra d’abord que la confiance soit gagnée en appliquant les critères cités ci-dessus avant de solliciter cet appel à l’action.

Voila la liste des bons critères à respecter pour réussir son marketing sur Facebook.


vendredi 23 juillet 2010

Entretien avec l'artiste Ivoirien Paul Sika

Le new York Times le qualifie de prodige de la photographie, il a fait la une de CNN et a impressionné  Kanye West qui a mis ses photographies dans son blog. Cet artiste de talent s’appelle Paul Sika, un jeune Ivoirien qui fait la fierté de son pays et qui apporte une touche unique et originale à la photographie Africaine. Ses œuvres sont des merveilles et il a fini de conquérir le monde de la photographie. J’ai pu échanger avec lui pour parler de son travail d’abord et ensuite de marketing. J’ai voulu savoir comment il a fait pour crever l’écran et d’importantes leçons marketing sont à tirer de cet entretien.


  Ernesto Hane : Je suis impressionné par votre travail, j’ai eu du mal à croire que tes photographies étaient des captures du réel tant elles ressemblaient à des tableaux peints. Peux-tu nous expliquer quelles sont les techniques utilisées pour avoir un rendu visuel aussi artistique ?

 Paul Sika : Tout commence avec de l’imagination, je pense à la scène d’abord, de celle-ci découle un scénario. Ensuite j’analyse ce scénario pour être sûr d’avoir atteint un certain niveau de qualité. Si je suis entièrement satisfait du niveau de qualité de mon scénario je vais aller trouver les personnes et les objets qui conviendront parfaitement à cette scène.
Alors je fais un petit casting. Je ne fais pas un casting géant parce que je laisse libre cours à mes sentiments pour choisir les acteurs. Généralement j’ai recours à ce qu’on pourrait appeler « les personnes normales ». Si vous regardez mes photos vous ne verrez pas forcément des modèles grands et très minces parce que j’aime les personnes normales. Je n’ai rien contre les mannequins mais j’aime le monde dans sa diversité. J’essaie de trouver toute la beauté du monde et pas seulement une partie, pour moi tout est beau. Voila pourquoi consciemment ou inconsciemment j’essaie d’avoir toutes sortes de personnes, normales ou mannequins.Lorsque je veux mettre en scène des idées complexes qui nécessitent un talent particulier je fais appel à de jeunes acteurs. Je vais souvent à l’Ecole nationale des Arts d’Abidjan pour rencontrer des talents, évaluer ce qu’ils font et voir si j’ai un bon feeling qui passe avec eux avant de les choisir.



EH : Maintenant parlons de promotion, je vous ai connu à travers le web et je trouve que tu utilises parfaitement  l’Internet pour faire connaître ton travail à travers le monde entier. Là où je veux en venir est que j’aimerais savoir quels sont les meilleures techniques marketing à utiliser par un artiste pour être connu ?

PS : (rires) Tu me fais ressentir plus grand marketeur que je ne le suis réellement.

EH : Oh que si vous êtes un excellent marketeur.

PS : Personnellement je ne pense pas que je suis un grand marketeur. Dés le départ je m’étais dit que si vous voulez impressionner vous devez d’abord faire un travail remarquable. Voila pourquoi j’ai toujours tenu à ce que mon travail soit professionnel et de très haute qualité. Ensuite j’ai commencé à chercher des listes d’agents qui travaillent dans la photographie et dans l’industrie de la publicité et je leur ai envoyé à tous des e-mails. Et j’ai eu quelques réponses venant de ces personnes. Certains étaient trop occupés et ne pouvaient me prendre dans leur roaster. Là je ne suis pas encore vraiment avec un agent, mais je suis en contact étroit avec un agent qui vit à New York, maintenant que je suis aux Etats Unis je vais la rencontrer. Nous discutions et collaborions, elle me donnait des conseils, ses opinions sur Internet.
J’ai compris aussi très tôt qu’il fallait avoir un portfolio en ligne pour  présenter son travail. On peut penser qu’avoir un portfolio en ligne constituait le Saint Graal pour un artiste, qu’une fois réalisée on n’a plus beaucoup de chose à faire en terme de promotion.  J’ai entendu de belles histoires d’artistes qui ont été découverts grâce à leurs portfolios en ligne mais pour moi cela n’a pas été la même chose. J’ai cherché à entrer en contact avec d’autres personnes à travers leurs blogs, des sites de photographies pour exposer mon travail sur leurs sites. J’ai aussi demandé à d’autres gens de me recommander à d’autres personnes. Toutes ces actions combinées ont contribué à faire connaître mon travail grâce à la nature virale du web.


     3 Leçons marketing.

Déclencher le Wow Factor
La base de toute réussite en marketing reste un produit de qualité, un travail professionnel. Vous pouvez vendre une fois un mauvais travail mais jamais deux fois. En réalisant un produit impressionnant vous déclenchez ce que les Américains appellent « le Wow factor », c'est-à-dire le produit qui laisse admiratif.

Montrer votre produit.
Pour réussir il faut montrer votre produit au monde entier. En réalisant son portfolio en ligne, Paul Sika à voulu montrer à tout le monde sa créativité et son talent. On bâti une base de projection de son produit et on pense promotion ensuite.

Promouvoir son produit.
Avoir un bon produit ne suffit pas pour rencontrer le succès, il faut aussi vendre son produit. En allant vers les personnes susceptibles de s’intéresser à son travail, Paul a réussi à créer un bouche à oreille qui a fini par le faire connaître partout. Il faut donc prévoir un travail de promotion intense  après avoir créer votre offre.

mercredi 21 juillet 2010

Le comportement du consommateur dans les médias sociaux (partie 2).

Nous poursuivons dans cet article, les résultats de l’étude de Google sur le comportement des consommateurs dans les médias sociaux. Le premier article avait abordé des comportements importants en montrant comment nous étions connectés avec nos pairs et ce présent article va plus traiter de relation et d’influence dans les réseaux sociaux.

Comment nous communiquons avec les autres ?

A l’ère des médias sociaux, chaque individu devient média en se constituant sa propre audience qui  peut être plus ou moins grande. Toutefois il faudrait relativiser la communication que la personne fait avec son audience. Puisque bon nombre de nos communications ne s’adressent pas à l’ensemble de notre audience contrairement à ce qu’on peut penser. La plupart du temps nous nous adressons uniquement aux personnes qui  sont les plus proches de nous et cela quelque soit la taille de notre réseau d’amis. La recherche a démontré que la moyenne est de 7 à 15 personnes.

Parlant maintenant des publications proprement dites, elles seraient un moyen tout simple de s’affirmer sur le plan social. Certains parleront de narcissisme ou d’un autre terme mais le fait est que nos publications remplissent certaines fonctions sociales. Et le plus important est qu’elles reflètent simplement la manière dont nous voulons être perçu par les autres.

Comment sommes nous influencés ?

Voila la partie qui intéresse plus les entreprises. On a tant fantasmé de l’influence dans les réseaux sociaux que des entreprises ont bâti des programmes marketing dessus dont l’efficacité reste à prouver. Le problème majeur est que l’influence reste une chose complexe et très difficile à mesurer. Pourtant les marketeurs savent qu’elle existe mais comment  et sous quelle forme ?
Les personnes se sont toujours tournées vers les autres pour prendre des décisions, on le sait depuis longtemps. Les réseaux sociaux sont venus amplifiés ce phénomène en nous permettant de recueillir ces avis à tout moment sans la contrainte du temps et de l’espace. En accélérant notre connectivité, les réseaux sociaux amplifient aussi notre capacité à être influencé.

Le rôle des influenceurs surestimés.

On parle énormément d’influenceurs sur Internet et certaines catégories d’internautes (les blogueurs) sont même très  courtisées par les marques qui croient au pouvoir d’influence de ces personnes. En réalité, cela est beaucoup plus complexe. Jusqu’ici on a beaucoup étudié qui pouvait être un influenceur par contre on s’est peu préoccupé de l’influencé. Erreur fatale.
Pour que l’influence fonctionne bien dans les réseaux sociaux, il faut étudier celui qu’on veut influencer avant de voir qui peut l’influencer. Il faudra ainsi étudier 2 choses : à quoi ressemblent leurs réseaux sociaux et qu’est ce qu’ils ont déjà expérimenté.  Etudier leurs réseaux sociaux revient à déterminer la taille de leurs réseaux, avec qui sont- ils connectés, quels types de messages ils partagent etc.

La raison de ce recentrage sur l’influencé s’explique par le fait que les études ont démontré que nous sommes plus influencés par les personnes les plus proches de nous que les soi disant influenceurs.  
Par exemple, si un blogueur  influent nous recommande un produit particulier, sa recommandation ne pèsera pas lourd si 2 ou 3 proches nous proposent une marque concurrente.  En d’autres termes les « liens forts » sont les plus influents.

Toutefois il faudra aussi relativiser cela. Nous sommes aussi influencés par les « liens temporaires » à un degré moindre certes mais suffisant pour qu’une marque en tienne compte. La preuve les personnes ont tendance à partager automatiquement les liens les plus populaires sur Digg par exemple ou à retweeter les articles les plus partagés. Nous le faisons quelque fois pas parce que l’information nous impressionne vraiment mais seulement parce qu’on se dit que si autant de personnes trouvent cela intéressant mon réseau l’appréciera aussi.

Les leçons marketing.

Les leçons que les marketeurs doivent tirer de cette étude sont multiples. Tout d’abord ils doivent apprendre à mieux centrer leurs campagnes sur les personnes qu’ils cherchent à influencer et non sur les influenceurs. Contacter les blogueurs influents revient simplement à faire du bon vieux marketing (one to many). Par contre, identifier et étudier les comportements de son consommateur potentiel sur Internet peut être très payant dans la mesure où l’on pourra mieux bâtir une campagne centrée sur ses désirs.

Autre conseil important, il est devenu indispensable d’intégrer les outils sociaux dans son site web, ou même dans son business. Par exemple l’expérience sociale ne doit pas simplement s’arrêter sur Facebook,  ou dans un autre réseau social. Demandez aux visiteurs de votre site web de recommander vos produits ou services dans Facebook en cliquant sur un simple bouton. Ou encourager vos clients à utiliser Foursquare quand ils sont chez vous. Ces moyens sont efficaces pour accéder au réseau social de vos clients.

jeudi 15 juillet 2010

Les secrets du comportement du consommateur dans les médias sociaux.

Tout d’abord saviez-vous que Google menait depuis longtemps des études très poussées sur le comportement de l’internaute dans les médias sociaux ? Personnellement je l’ai su très récemment et la première pensée qui m’est venue en tête fut : et si Google essayait de créer le réseau social parfait, celui qui battrait Facebook et effacerait enfin le passé décevant de Google dans les réseaux sociaux. Que de supputations et divagations qui intéresseront sûrement les adeptes des chocs des gros business. De mon point de vue, une fois la tentation de me laisser aller aux rumeurs passées, j’ai vite cherché à découvrir les conclusions de cette étude hautement importante sur le plan marketing. C’est comme arriver à découvrir ce qui fait acheter les consommateurs, leurs motivations et influences en marketing offline. Et comme il n’existait aucune étude fiable sur le comportement du consommateur dans les médias sociaux jusqu’ici, vous comprendrez mon enthousiasme. Alors cet article sera long et découpé en 2 parties tant les découvertes sont importantes. Aussi je vous suggère d’aller chercher du café et de vous concentrer sur ce que je vais vous dire sur cette étude, elle risque de changer votre business si vous avez une présence dans les médias sociaux.

Le dialogue de sourds entre business et consommateurs.

Tout d’abord exposons la configuration actuelle du web social. Nous avons d’une part des consommateurs hyper connectés qui recherchent l’information et les produits dans les réseaux sociaux. Ils passent beaucoup de temps à échanger avec leurs pairs et consomment moins de contenus provenant des sites web. L’information provient donc souvent de leurs amis et non des entreprises.
D’autre part, nous avons les entreprises qui font encore l’erreur de prendre les médias sociaux que comme une simple évolution technologique réduisant du coup leurs initiatives à des actions techniques. Elles sautent sur le dernier service à la mode ou développent des plateformes qui n’ont de valeur que la technologie déployée dedans. Elles oublient en réalité ce qui est plus important : le comportement des individus dans ces réseaux. Au lieu de se focaliser sur la technologie, elles devraient plutôt étudier les comportements de ceux qui utilisent ces technologies parce qu’en fin de compte les réseaux sociaux ont toujours existé dans la vie des hommes. Ce sont juste de nouveaux outils qui aident à mieux faire ce que nos ancêtres ont du apprendre depuis des millénaires pour évoluer : la communication.
Autrement dit, ce qui est à comprendre ici ce sont les motivations qui poussent les consommateurs à choisir la technologie pour communiquer.

Comment les consommateurs sont ils connectés ?       

Comprenons d’abord que les réseaux sociaux sont une continuation de notre vie hors ligne. Hors notre vie sociale réelle est déjà très complexe. Nous appartenons à plusieurs groupes sociaux : la famille, les amis d’enfance, les connaissances universitaires, les connaissances professionnelles, les membres du club sportif qu’on fréquente, les amis de notre ancienne ville, de notre nouvelle ville… On pourrait multiplier les exemples.
Seulement dans la vie réelle, ces différents groupes sociaux ne se rencontrent jamais sinon très rarement (le cas d’un mariage par exemple) alors que dans les réseaux sociaux nous les avons tous dans la même place.


Cercles d'amis dans la vie réelle.


Cercles d'amis dans les réseaux sociaux.


Selon l’étude de Google, nous avons souvent entre 4 et 6 groupes d’amis. Chaque groupe est constitué souvent de 2 à 10 personnes. Le problème que pose cette configuration qui veut que des groupes indépendants se rencontrent est la nature des mises à jour publiées par la personne. En publiant est ce que je m’adresse à mon cercle professionnel, mes amis ou ma famille ? Et les résultats de l’étude sont formels: en publiant nous nous adressons souvent qu’à une petite partie de nos contacts.  Ce qui fait qu’on a tendance à varier de temps en temps les sujets des informations que nous publions. Ainsi, si un ami qui est habitué à publier des informations qui nous intéressent publie un jour un truc surprenant, c’est  qu’il ne s’adresse probablement pas à nous. Voila aussi ce qui explique le fait que beaucoup de personnes créent des groupes d’amis sur Facebook. Et concernant ces groupes, 85% d’entres eux sont nommés sans utilisation du mot « ami ». Ce qui rend un peu paradoxal la notion d’amis dans les réseaux sociaux. Nous pouvons en avoir 300 et considérer comme vrais amis que 10 personnes parmi ces 300. Ce constat me laisse dubitatif quant aux entreprises qui choisissent d’utiliser le terme « amis » dans leurs relations avec les consommateurs dans les réseaux sociaux.  Cela me rappelle un commentaire lu après un article que j’avais écrit il y’a des mois « comment une entreprise peut me pousser à devenir son ami ? ».

Quels types de relations les consommateurs entretiennent-ils entre eux dans les réseaux sociaux ?

Ce qui précède fait naturellement penser que nous avons des relations différenciées avec nos pairs dans les réseaux sociaux et c’est le cas. Chaque relation est unique. Même si nous avons un nombre réduit d’amis dans un groupe, notre relation n’est pas le même avec tous les autres membres du groupe. Nous sommes plus proches des uns que des autres. De plus, nous avons plus confiance de l’un ou de l’autre en fonction du sujet. Par exemple, j’ai confiance à un ami quand il s’agit de choisir un bon restaurant tandis qu’un autre me rassurera quand il s’agit d’acheter des baskets.
Un autre fait semble s’imposer au vu de cette étude. Nous reproduisons exactement les mêmes schémas de relation qui existent dans la vraie vie. Par exemple, dans notre cercle social nous avons des personnes pour qui nous éprouvons une profonde affection. On les appelle ici les « les liens forts » : elles peuvent être des membres de notre famille (parents, fréres et sœurs, enfants..) ou des amis. Ces « liens forts » constituent notre cercle de confiance, nous passons plus de temps à chatter avec eux ou au téléphone. Mais le plus important concernant le marketing est que ces personnes ont plus d’influence concernant nos décisions d’achat. Nous les consultons souvent avant d’acheter et leurs avis pèsent lourds quand il s’agit de choisir un produit.
A côté des « liens forts », nous avons naturellement « les liens faibles ». Ce sont des personnes que nous connaissons mais qui n’ont pas la même importance que « les liens forts ». Elles peuvent être des amis de nos amis ou des connaissances rencontrées dans une situation donnée. Nous communiquons moins fréquemment avec ces personnes. Notre cerveau ne peut pas absorber un nombre très élevé de « liens faibles », la limite est de 150 personnes. Nous les connaissons mais nous ne pouvons pas dire exactement ce qui se passe dans leurs vies. Notre cerveau ne peut pas capter toutes ces informations. Les réseaux sociaux sont justement très forts pour nous reconnecter avec ces liens faibles. Ils ont donné une plus grande importance à ces liens faibles dans la mesure où nous pouvons suivre leurs mises à jour dans ces réseaux.
La dernière catégorie de relations que nous avons est : « les liens temporaires ». Ce sont des personnes avec qui n’avons pas de relations reconnues mais avec qui il nous arrive d’interagir. Un inconnu qui commente votre article, qui répond à votre question dans un forum, ou qui vous contacte parce que vous avez mentionné le nom de son entreprise par exemple. Les réseaux sociaux augmentent justement nos relations avec ces liens temporaires. Ces personnes peuvent aussi nous influencer paradoxalement malgré la distance émotionnelle qui nous sépare. Nous le verrons dans le prochain article.
En attendant ce billet s’arrête ici pour ne pas trop tirer en longueur. Le prochain tirera les enseignements des conclusions énumérées ci-dessus et tentera de montrer comment les entreprises peuvent tirer partie de la connaissance de ces comportements pour améliorer leurs relations avec les consommateurs dans les réseaux sociaux.

mercredi 7 juillet 2010

Sponsors officiels VS « ambush marketers » : la guerre marketing de la coupe du monde.

La coupe du monde de football qui se déroule en ce moment en Afrique du Sud est la compétition sportive la plus populaire au monde. Elle est suivie par des millions de personnes à travers le monde. Mais la compétition ne se limite pas seulement entre les nations qualifiées sur le terrain. En dehors aussi une autre compétition se tient entre les grandes marques alléchées par la passion que suscite le football à travers le monde. Et dans ce registre, deux camps s’affrontent : les sponsors officiels et les marques embusquées.
 Les sponsors officiels.
Ce sont les marques qui ont payé des millions de dollars pour devenir les sponsors officiels de la compétition. Elles ont casqué pour avoir leur image associée à la coupe du monde dans les spots avant, pendant et après les matches sans compter les multiples panneaux publicitaires autour des terrains de jeu. Parmi elles on compte de grandes multinationales comme : Coca Cola, Adidas, Sony, Kia Motors, Sony, MacDonalds, Visa, MTN (la seule entreprise Africaine) ….
Les marques embusquées.
Ces marques ne sont pas partenaires de la FIFA, mais déploient une stratégie appelée « le marketing d’embuscade ». Il consiste à essayer de mettre en place une campagne marketing reprenant l’univers d’un événement pour lequel on n’est pas sponsor. Le but est de voler la vedette aux marques sponsors en s’appuyant sur des campagnes spécialement déployées pour l’événement. En d’autres termes, c’est comme s’inviter subtilement dans une fête dans laquelle on n’a pas été convié.  Les marques embusquées les plus actives sont : Nike, Pepsi, Carlsberg, Cisco…


 Acte 1 : La guerre marketing avant mondial.
Les hostilités commencent quelques semaines avant le début du mondial avec l’apparition des premiers coups médiatiques. Du coté des sponsors officiels Adidas avait ouvert les hostilités en dévoilant des mois avant le ballon officiel du tournoi appelé « Jabulani ». Ensuite, Coca Cola l’autre grand sponsor lance une campagne géniale qui rend hommage au légendaire buteur Camerounais Roger Milla. La campagne appelée « Célébration » revisite la danse du vieux lion en 1990 et fait appel aux célébrations des millions d’internautes sur You tube faisant entrer les médias sociaux dans l’histoire de la coupe du monde.



Du coté des « ambush marketers », les deux campagnes les plus originales viennent de Nike et Pepsi, deux concurrents directs de Coca Cola et Adidas. Pepsi lance un spot superbe appelé « Oh Africa », et mobilise beaucoup de stars du Football qui jouent et perdent un match contre des jeunes. Le spot fait le tour des télévisions et le web très rapidement.



Toutefois c’est Nike qui aura le spot le plus remarqué avant le mondial. L’équipementier Américain livre tout simplement l’un des spots les plus réussis de l’histoire du Football. La campagne appelée « Write the future » est une hymne à la magie du football et mobilise de nombreuses stars dont le très populaire Cristiano Ronaldo. Dés sa sortie la vidéo connait un succès retentissant et bat le nombre de vues sur Youtube le spot de retour de Tiger Woods toujours avec Nike. La vidéo enregistre plus de 20. 000 000 de vues sur Youtube.


Grâce à ce spot extraordinaire, Nike gagne la bataille de l’avant compétition selon une étude du cabinet Nielsen qui s’est basée sur la mesure des conversations sur Internet. ? Nike fait à lui seul 30% du buzz sur les marques avant la coupe du monde battant de loin Adidas (14%). 



Acte 2 : la bataille du mondial.

Une fois la compétition entamée, une autre bataille est menée par ces marques pour gagner la guerre de la coupe du monde. Cette fois ci les sponsors officiels sont avantagés par la surexposition de leurs marques lors des matches. En effet, Coca Cola et les autres sponsors profitent de l’audience des matches pour mettre en avant leurs messages, ce qui leur permet de reprendre le dessus sur les marques embusquées. L’étude du cabinet Nielsen le prouve : 2 semaines après le début de la compétition, les marques sponsors reprennent le dessus dans les mentions sur Internet.


Acte 3 : Épilogue de cette bataille.

A quelques jours de la fin de la coupe du monde, on peut commencer déjà à tirer le bilan de cette guerre des marques. Des marques affiliées à la FIFA comme Adidas ont toujours associé leur image au football contrairement à Nike et devrait tirer profit de ce mondial en merchandising. Toutefois j’ai remarqué que le buzz qu’Adidas a eu après le début du mondial était loin d’être positif. On a polémiqué sur les trajectoires hasardeuses du ballon « Jabulani » et de sévères critiques ont été faites par les gardiens de buts et les joueurs. Ajouté à cela la débâcle de l’équipe de France (une grande nation sponsorisée par la marque) on comprend aisément que cette coupe du monde n’a pas été exceptionnelle pour Adidas.
Pendant ce temps son concurrent Nike, connaît un buzz positif et sa page Facebook destinée à l’événement connait un succès extraordinaire avec plus d’1 millions de fans. Ce qui est en fin de compte pas mal pour une entreprise qui n’a pas payé pour être sponsor officiel. Nike est définitivement un grand gagnant de ce mondial.
De l’autre coté, Pepsi n’a pas eu le même succès que Nike, mais s’en tire pas mal aussi.  Battu certainement par Coca Cola qui a réussi à déployer une campagne mémorable. Toutefois, l’issue finale de la compétition risque de se jouer le 11 juillet prochain lors de la finale entre les Pays Bas une équipe sponsorisée par Nike et le vainqueur d’Espagne- Allemagne, deux équipes sponsorisées par Adidas. Ce duel final s’annonce passionnant.


vendredi 2 juillet 2010

5 astuces pour faire le marketing de votre contenu.


Créer du contenu de qualité demande du temps, de la patience et beaucoup de talent. Une fois réalisée on est bien heureux de lire ou voir notre création avec satisfaction. Ensuite on aimerait bien  que d’autres personnes apprécient à leur tour ce que nous avons crée. Que ce soit un article, une vidéo ou une photo on a tous envie de voir ce contenu se diffuser sur Internet.
Même chose pour une entreprise qui veut réussir dans les médias sociaux. La marque développe souvent une stratégie de contenus dans les médias sociaux mais pêche quand il s’agit de procéder à la promotion de son contenu. Alors que, pour réussir à améliorer la notoriété de la marque, il faut faire le marketing de son contenu. Il s’agit d’une stratégie qu’il faut planifier à l’avance bien avant la création du contenu. Pour un effort fait en création de contenu, il faut souvent faire le double en stratégie de promotion de ce contenu pour que cela soit efficace.  Ainsi le marketing de contenus tant professé par les experts médias sociaux se résume à l’équation suivante :



Voyons à présent quels sont les moyens les plus pertinents pour promouvoir son contenu.

Astuce 1 :  la technique du blockbuster de l’été.

L’industrie du cinéma nous a habitués à une technique de promotion bien particulière. Avant la sortie d’un nouveau film, une bande annonce hyper accrocheuse est projetée dans les médias, et la magie opère depuis toujours. On a très envie de voir le film à chaque fois. C’est une technique de promotion que les nouveaux médias peuvent emprunter aux médias traditionnels. Par exemple, vous annoncez un mois à l’avance la publication de votre prochain e-book en proposant même un sample à télécharger en attendant la sortie officielle. Cela permet justement de créer un buzz avant la publication, ce qui va être bénéfique à la fin puisque vous n’aurez plus trop d’effort à faire pour faire connaître votre contenu.

Astuce 2 : la technique de l’abonnement.

On l’oublie souvent mais cette technique est l’une des plus efficaces pour avoir son contenu tout le temps consommé. Les magazines et les journaux quotidiens l’ont compris depuis un siècle. En proposant un programme d’abonnement à votre contenu vous êtes sûr que ce dernier sera consommé. Pour cela vous pouvez proposer un abonnement par e-mail, par flux RSS pour votre site ou votre blog, un abonnement à votre canal You Tube ou à votre compte Slideshare pour délivrer votre contenu à vos abonnés.

Astuce 3 : la technique de l’invité dans un autre support.

Un artiste qui sort un nouvel album prévoit dans son plan de promotion des passages dans des émissions ciblées pour captiver cette audience et communiquer sur son futur produit. La même technique peut être déployée sur Internet. Par exemple, rédiger un article dans un blog populaire qui traite d’un sujet relatif à votre future publication est un excellent moyen d’attirer cette audience vers votre propre site.

Astuce 4 : la technique des médias sociaux.

Il y’a deux raisons qui font que j’aime les médias sociaux : la première est que c’est une source d’informations rapides et efficaces. La deuxième raison est qu’ils vous permettent d’attirer un trafic important sur votre contenu. Tout est question d’intelligence ici. Soyez présent dans les réseaux populaires, élargissez votre audience, et faites la promotion de vos contenus. Soyez ouvert et participez aux conversations entamées par les autres, lorsque votre tour viendra les autres en feront autant.

Astuce 5 : Mesurer comme un malade.

Le meilleur moyen d’améliorer la popularité de votre contenu est de mesurer les performances des campagnes précédentes. Il faut pour cela prévoir des systèmes de mesures en amont de vos campagnes. Heureusement sur Internet, tout est mesurable. Il existe des outils gratuits pour mesurer parfaitement les performances de chaque contenu partagé. Pour les articles je recommande d’utiliser Bitly, j’utilise ce service pour traquer mes articles et je sais combien de fois on clique dessus et qui les partage sur Twitter par exemple. Pour les vidéos, YouTube fait le travail pour vous si vous utilisez le service Insight. Même chose avec Slideshare pour vos présentations. Enfin, complétez tout cela avec Google Analytics pour une vision plus large des performances.

Encore une fois comprenez que la bataille des contenus est gagnée par les entreprises qui savent comment promouvoir les leurs. Quelque soit la qualité de votre contenu, on devra le trouver d’abord pour le partager ensuite.



jeudi 1 juillet 2010

L'Etat de l'Internet mobile dans le monde.

L’usage du téléphone mobile pour accéder à Internet progresse depuis quelques années et cette tendance semble s’accélérer selon le rapport d’Admob, l’agence spécialisée dans la publicité sur les sites mobiles du mois de Mai 2010.
Cette étude confirme ce que tout le monde pensait sur l’état actuel du web mobile. Voici les informations les plus importantes révélées par cette étude.

L’usage de l’Internet mobile est global.

Désormais l’accès à l’Internet mobile est global. Dans tous les continents, nous avons des millions d’utilisateurs qui accèdent au web grâce à leurs téléphones. Mais la palme d’or revient à l’Amérique du Nord ou 42% des internautes accèdent au web grâce au mobile, ce continent est suivi de prés par l’Asie (31%), l’Europe de l’ouest (10%) mais surtout la grande surprise est que le continent Africain avec 7% d’utilisateurs arrive en 4eme position. On sait que l’usage du téléphone portable est très ancré dans les sociétés africaines (beaucoup plus populaire que l’ordinateur).

Le trafic mobile s’est multiplié par 4 au cours des deux dernières années.

L’usage du web mobile a explosé au cours de ces 2 dernières années. Cette croissance est très forte en Amérique du nord, en Asie, en Europe de l’ouest, en Amérique du sud et en Océanie.

Apple est le leader mondial des outils d’accès mobiles.

L’Iphone est certainement l’appareil qui a révolutionné l’accès à l’Internet mobile. Voila peut être ce qui explique que l’entreprise de San Cupertino est le leader mondial des appareils de connexions mobiles (attention Iphone et Ipod compris). Apple domine clairement le marché Nord Américain, d’Europe de l’ouest et d’Océanie. Par contre Nokia est leader dans les marché Africains, Asiatiques et d’Europe de l’Est.

Les Smartphones ont généré 46% du trafic mobile.

Si le web mobile s’est développé c’est grâce à la maturation du marché des smartphones (Iphones, blackberry, HTC…). Ces téléphones avancés, plus intelligents facilitent la connexion web puisqu’étant équipés de capteurs Wifi, et ayant souvent des écrans tactiles.

58% des utilisateurs de l’Ipad sont aux Etats Unis.

L’Ipad est très populaire aux Etats Unis. Sa distribution n’étant pas encore disponible partout ces chiffres pourront changer d’ici 2 ans. Toutefois il est clair que la tablette PC d’ Apple dominera forcément le marché Américain dans les prochaines années.

Les impacts marketing de cette évolution.

Ces chiffres doivent faire réfléchir toutes les entreprises qui ont une présence sur Internet. Si les internautes accèdent au web via leurs mobiles, il faudra par conséquent développer une version mobile de son site web. En plus, la popularité croissante des Smartphones laisse penser que les futurs téléphones mobiles ressembleront forcément à ces modèles. Et qui dit Smartphones pense aux applications qui les enrichissent. En d’autres termes les usagers sont habitués aux applications téléchargées dans les Smartphones. Les entreprises devront donc développer des applications utiles et efficaces destinés à leurs clients et prospects.
Vous pouvez voir la présentation de ce rapport ci-dessous.

Abonnez-vous à mon Flux RSS et suivez-moi sur twitter.