jeudi 30 septembre 2010

Seul 29% des Tweets génèrent de la réaction.

Twitter est il une caisse de résonance utile au marketing ou tout simplement un site dans lequel tout le monde parle sans écouter. Selon cette étude de Sysomos une agence d'analyse web très peu de Tweets génèrent des réactions (Retweets ou Replies).

Cette étude a examiné plus d'un milliard de Tweets  et est arrivé aux conclusions suivantes.

- 23% des Tweets générent des réponses.
- 6% des Tweets sont Retweetés.


- 92% des Retweets sont faits dans la première heure qui suit la publication.


L'agence a aussi publié une vidéo intéressante qui permet de visualiser le parcours des Tweets et d'en comprendre la dynamique.



Conclusions marketing.

L'étude n'explique pas pourquoi les Tweets génèrent peu de réactions. Et l'explication la plus valable se trouve dans la qualité des abonnés. Bon nombre d'utilisateurs utilisent des logiciels d'ajouts automatique et ont beaucoup d'abonnés qui ne s'intéressent pas vraiment aux thématiques abordés par leurs publications. Je conseille donc vivement de ne pas être obsédé par le nombre de followers mais plutôt par la qualité des ces derniers.

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vendredi 24 septembre 2010

Comment optimiser vos vidéos pour le référencement ?

J’ai lu ce matin un excellent article du blog Seomoz sur le référencement des vidéos. En plus d’être simple et bien écrit l’article montre clairement des actions faciles à faire même pour un néophyte en référencement pour voir ses vidéos bien positionnées en cas de recherche universelle. J’en reprends les parties les plus importantes.

Pourquoi optimiser ses vidéos ?

La raison principale de l’optimisation d’une vidéo est la grande opportunité d’être bien positionné en première page. En effet il y’a très peu de concurrence sur les vidéos alors que Google les affiche dans les résultats universels (les résultats qui comportent des liens, images, vidéos…). Il y’a selon Google une forte demande de résultats vidéos alors que la plupart des vidéos sont de qualité médiocre ou ne sont pas bien optimisées pour satisfaire les requêtes des chercheurs. Il y’a donc de vraies opportunités d’améliorer sa visibilité dans les moteurs via la vidéo.

Comment optimiser ses vidéos ?

Il faut comprendre que Google n’indexe pas les vidéos de la même manière que le texte parce les vidéos ont une taille plus importante. L’algorithme de Google peut analyser un texte et en interpréter la substance ce qui est impossible avec une vidéo. Voila pourquoi vous devez bien optimiser ce que le moteur peut arriver à déchiffrer facilement c'est-à-dire le texte qui accompagne la vidéo.

Le titre de la vidéo.

Il faut bien choisir le titre de la vidéo en prenant le soin de se mettre à la place de quelqu’un qui recherche une vidéo pareille sur Google. Le titre de la vidéo est le facteur le plus important pour Google. Voila pourquoi des malins s’amusent à utiliser un titre différent du contenu de la vidéo pour tromper les chercheurs (voir cet article sur le sujet).

La description de la vidéo.

Est un autre facteur important. Il faut bien décrire la vidéo en pensant aux mots clés relatifs à la vidéo en question. Vous avez environ 140 mots pour le faire voila pourquoi il faut bien choisir les mots dans la description de la vidéo.

Les autres probables facteurs de ranking.

Le nombre de vues de la vidéo.

Google semble tenir compte de ce facteur pour classer les vidéos. C’est juste une hypothése qui reste à valider mais sur YouTube par exemple les vidéos qui ont les statistiques de visionnage les plus élevées sont mieux classées dans les recherches.

La notation de la vidéo.

Sur YouTube et les autres plateformes vidéo les utilisateurs notent les vidéos vues. La notation se fait différemment selon la plateforme (étoiles sur YouTube, pouce sur certains autres sites). La notation serait interprétée par les moteurs comme un vote pour une vidéo plus la notation est bonne plus le moteur jugerait la vidéo pertinente.

Le volume des commentaires.

Le nombre des commentaires attachés à la vidéo serait aussi tenu en compte par le moteur. Plus il y’en a plus la vidéo est jugée engageante. Attention, on ne parle pas du contenu des commentaires mais du volume.

Le nombre de partages dans les réseaux sociaux

Avec le poids actuel des réseaux sociaux, Google et les autres moteurs tiennent en compte ce facteur pour juger de l’intérêt d’une vidéo. Une vidéo qui fait l’objet de plusieurs partages et intégration dans d’autres sites est nécessairement une vidéo pertinente puisque c’est le facteur humain qui joue ici. Voila pourquoi les experts pensent que les moteurs en tiennent compte.

La durée de la vidéo.

Les moteurs favoriseraient les vidéos qui ont une durée moyenne. Les vidéos trop courtes (quelques secondes) et les vidéos trop longues (1h et plus) seraient désavantagées puisque les internautes semblent aimer les vidéos de durée moyenne (standard sans doute crée par YouTube).

La transcription de la vidéo.

La transcription de la vidéo serait aussi un facteur important d’optimisation. Elle a l’avantage de donner plus de textes aux moteurs mais aussi aux utilisateurs malentendants ou qui ne parlent pas bien la langue.

Un sitemap pour la vidéo.

Enfin l’auteur recommande de faire un sitemap pour la vidéo ce qui serait un excellent guide pour la compréhension de la vidéo par les robots du moteur. 

mercredi 22 septembre 2010

Etude sur la performance de vos posts sur Facebook.

Facebook étant devenu un outil marketing très utilisé par les marques, les études concernant son efficacité se multiplient. L’agence Vitrue spécialisée dans le marketing dans les médias sociaux (la même qui avait étudié la valeur d’un fan sur Facebook) vient de publier une nouvelle étude sur la performance des publications sur Facebook.
L’étude a été menée sur les pages des clients de l’agence. Au total le flux de plus de 100 pages représentant plus de 42 millions de fans sur Facebook a été étudié. Le nombre total de publications étudiées s’élève à 32000. Les conclusions suivantes sont sorties de l'étude.

L’image crée plus d’engagement que la vidéo et le texte.

La première découverte de l’agence concerne le format de publication. Selon l’étude l’image est beaucoup plus efficace que la vidéo et le texte pour créer de l’engagement. Notons que l’engagement est déterminé en fonction du nombre de personnes qui commentent, aiment et partagent la publication. Ainsi une publication d’image recevait 22% de plus d’engagement qu’une vidéo et 54% de plus qu’un texte. Ensuite la vidéo est plus efficace que le texte en créant plus de 27% d’engagement que le texte. 



Cela parait surprenant quand on voit d’autres études en webmarketing qui plébiscitent la vidéo quand il s’agit de créer de l’engagement. L’agence Vitrue avance quelques hypothèses qui expliqueraient cet état de fait. La création de vidéo de qualité fait défaut, de plus voir une vidéo demande du temps et la grande proportion de personnes se connectant sur Facebook via le téléphone mobile ne regarderaient pas les vidéos.

Vendredi est le jour le plus efficace pour créer de l’engagement.

Selon l’étude le jour le plus intéressant pour publier est le vendredi. Publier le vendredi créerait plus de 65% d’engagement de plus que le dimanche et 13% de plus que le samedi. Les autres jours les plus efficaces seraient le mardi et le mercredi. 


Il existe pourtant quelques variations concernant les secteurs. Par exemple pour les business qui font de la restauration rapide le mercredi est le jour le plus efficace.

Publier la matinée est plus efficace que l’après midi.

Les publications faites en matinée reçoivent 65% de plus d’engagement que les publications faites dans l’après midi. 


Conclusions marketing.

Ce type d’étude est très important pour améliorer l’efficacité de votre présence sur Facebook. Mais il faudrait les compléter avec vos propres expérimentations. Je recommande de faire vos propres tests pour mesurer les publications les plus efficaces. Rappelez-vous que vous avez un business spécifique avec des clients et fans différents. Par conséquent vous devez découvrir le type de post le plus apprécié de même que les jours et heures qui génèrent le plus d’engagement dans votre page. Pour faire cette mesure, vous pouvez utiliser Facebook insight qui vous montre les performances de vos publications dans des graphiques simples.


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mardi 21 septembre 2010

Comment révolutionner vos présentations?



Un professionnel du marketing fait des centaines de présentations au cours d’une année. Personnellement j’en fais beaucoup lors d’événements professionnels, d’entretiens commerciaux ou en formations. C’est l’un des moyens de communication les plus utilisés par les marketeurs.
Le but d’une présentation est de fournir de l’information, aider à comprendre un problème particulier, obtenir l’accord et pousser à l’action. Une présentation réussie est donc une présentation qui atteint les objectifs de départ.

Connaître les règles du cerveau pour rendre vos présentations efficaces.








Toutefois bon nombre de présentations sont ratées par faute de connaissance des attitudes psychologiques de l’homme. J’ai souvent assisté à de mauvaises présentations  de grands consultants et professionnels  pourtant très forts dans leurs domaines. La raison principale de ces mauvaises présentations est le manque de connaissance des règles du cerveau quant à l’attention et l’absorption d’informations. Dans ce registre, la lecture du livre du professeur John Medina « Brain Rules » a complètement changé ma compréhension et ma façon de délivrer du contenu à un public.


Selon le professeur Medina, le cerveau n’accorde aucune importance aux choses ennuyeuses. Et le meilleur moyen d’ennuyer le public est de faire des présentations avec beaucoup de textes que votre audience doit absorber au même moment qu’elle doit vous écouter. Or selon le professeur le « multitasking » est un mythe. Le cerveau ne peut pas se concentrer sur deux choses à la fois. Vous ne pouvez pas lire et écouter à la fois un présentateur. On perd l’attention au bout de 10 minutes, si le présentateur persiste avec ce format. C’est la fameuse règle des 10 minutes. On préconise de faire quelque chose de pertinent sur le plan émotionnel toutes les dix minutes. Par exemple vous pouvez raconter une histoire, une anecdote, une histoire drôle ou montrer une vidéo pour regagner l’attention de l’audience.
Une autre grande découverte du professeur John Medina est l’importance de la vision dans le processus de rétention de l’information. Selon le professeur, la vision dépasse tous les autres sens quand il s’agit de retenir et se rappeler d’une information. On se rappelle de 10% d’une information entendue 3 jours après alors que si l’information a été visualisée sous forme d’image on se rappellera de 65% de son contenu 3 jours après. Les images sont donc largement plus efficaces que le texte. Pourtant bon nombre de présentateurs continuent à faire des présentations surchargées de textes.   

Savoir bien utiliser les outils de présentation.

Maitriser votre outil de présentation est aussi une condition nécessaire à la réussite de cette dernière. Seulement, Powerpoint a longtemps été la norme pour délivrer des présentations alors que ce programme comporte plusieurs défauts. Le premier problème avec PowerPoint est que vous devez utiliser un modèle prédéfini par Microsoft ce qui réduit déjà votre créativité. Vous choisissez un modèle de slides avec des titres, des bullets points et vous devez structurer votre présentation en respectant cette organisation. Si vous vous en tenez à cela vous allez ennuyer votre audience à coup sûr. Il existe même un nom dérisoire à ce genre de présentation ennuyeuse « Death by Powerpoint ».

powerpoint stupide


Un autre grand problème avec Powerpoint est la linéarité de l’outil. Vous structurez votre présentation de manière linéaire slide par slide. Alors que notre cerveau ne fonctionne pas ainsi.






our brain


Pour éviter les présentations trop linéaires il existe une alternative à Powerpoint c’est le programme de présentation en ligne Prezi. Ce site web permet de faire des présentations extraordinaires. Vous pouvez par exemple zoomer un texte ou une photo en pleine présentation, insérer des vidéos mais surtout éviter une présentation trop linéaire. Visualisez cette présentation de Chris Anderson avec Prezi.








L’attitude du présentateur.


Les outils seuls ne peuvent pas faire des présentations réussies, l’attitude du présentateur compte largement. Je sais que chaque personne a son style de communication mais il existe des techniques prouvées pour parler devant une audience et faire passer ses idées. Le présentateur doit avoir une attitude ouverte et dynamique. Il faut se déplacer souvent, amplifier ses gestes en se servant de ses bras, changer le ton de sa voix régulièrement, répéter les idées les plus importantes.
Il faut aussi savoir faire preuve d’humour et toucher émotionnellement son audience. Pour cela vous devez savoir utiliser à votre avantage les histoires et les anecdotes.
Enfin une bonne présentation se prépare longtemps. Il faut répéter ses présentations et essayer de les améliorer bien avant le jour J.


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mercredi 15 septembre 2010

Présentation du nouveau Design de Twitter.

On l'annonçait depuis quelque temps et Twitter l'a annoncé hier. Le nouveau design du site aux 140 caractères a été révélé hier au quartier général de Twitter par Biz Stone et Evan Williams les deux CEO de l'entreprise. Il faut dire que beaucoup attendait ce nouveau design et spéculait sur  ses futures fonctionnalités. Jusqu'ici utiliser Twitter sans une application tierce ressemblait vraiment à utiliser une voiture sans tableau de bord avancé.Twitter semble avoir compris cela et présente un design beaucoup plus évolué comportant de nouvelles fonctionnalités sans aucun doute inspiré des applications Twitter comme Twitter pour Ipad. Présentation du nouveau design:

Evolution de la page d'accueil.

La page d'accueil évolue profondément. La colonne droite prend de l'envergure et donne plus d'informations sur votre compte. On verra ainsi le dernier Tweet à coté de l'avatar de l'utilisateur, un échantillon des personnes qui nous suivent et celles que nous suivons. Ensuite plus bas on aura les sujets à la une à coté des suggestions de Twitter.
Un autre changement qui a attiré mon attention dans la page d'accueil est la boite de recherche déplacée en haut dans la partie gauche de l'écran. Cela me rappelle étonnamment la boite de recherche de Facebook.



Evolution de la page profil.

La page profil change un peu aussi. désormais l'accès aux favoris et abonnés + abonnements est facilité.

Intégration média.

Un des changements majeurs à mon avis concerne l'apparition de contenu multimédia directement sur la page. Ainsi lorsqu'une personne publie le lie d'une photo ou d'une vidéo on peut visualiser ce contenu directement dans la colonne droite.


Plus d'infos sur les utilisateurs.

Si on clique sur un nom d'utilisateur un mini profil s'affiche avec les informations concernant cet utilisateur. La même chose se produit aussi quand on clique sur un Tweet, on a accès à des Tweets plus anciens de ce même utilisateur.

Regardez la vidéo de présentation de Twitter qui montre un peu les fonctionnalités nouvelles du site.


Pour le moment le nouveau design n'est disponible que pour quelques privilégiés. Mais Twitter compte le déroulé pour tout le monde dans les prochains jours.

mardi 14 septembre 2010

Les 15 marques dont on parle le plus sur Internet.

A l'heure de la conversation dans les médias sociaux, les consommateurs n'hésitent pas à parler des marques. Selon des études sérieuses 20% des conversations sur Internet concerneraient les marques. Cela fait un peu peur quand on connait le pouvoir du bouche à oreille chez les consommateurs. Voila ce qui explique la lubie des marques pour le monitoring sur Internet. Dans ce registre je viens de voir une étude qui montre quelles sont les marques dont on parle le plus sur Internet. Cette étude malheureusement ne concerne que les Etats Unis mais c'est aussi le pays dans lequel on parle plus des marques.

Je suis plutôt surpris par le classement de certaines marques comme Apple que je jugeais plutôt populaires. Peut être que je surestime les marques de technologie car les marques centenaires et mythiques sont toujours présentes dans les esprits des consommateurs. La recherche est condensée dans ce slidecast.


lundi 13 septembre 2010

La recherche instantanée et son impact sur le référencement.

Google vient d'apporter une évolution majeure dans son service de recherche en introduisant la recherche instantanée. Désormais les résultats vont s'afficher au fur et à mesure que l'internaute saisit les mots dans le  moteur. Ainsi il va accéder aux résultats de Google avant même de cliquer sur le bouton "Entrer". Pour mieux comprendre visionner la vidéo de présentation de Google.



Quel impact sur le SEO?

Ces dernières années on a annoncé la mort du référencement à chaque fois que Google introduisait une fonction nouvelle à son moteur de recherche. Et cette nouvelle fonctionnalité a encore semé le trouble dans le monde déjà très compliqué des professionnels du référencement. Certains ont déjà annoncé la mort du référencement tandis que d'autres minimisent l'impact de la recherche instantanée sur le référencement.

Il faudrait toutefois relativiser ces prises de position et essayer d’aller plus loin que les déclarations en poussant l’analyse au-delà des réactions primaires.


D’emblée il faudra accepter l’idée que la recherche instantanée puisse impacter le référencement du moins certains de ces concepts qu’on verra par la suite. Seulement comme l’a affirmé Matt Cutts dans son blog cela ne va pas remettre en cause les positions des pages ou le référencement dans son essence. Les seuls aspects qui risquent d’être affectés sont : 



La longue traine.

L’effet de la recherche instantanée sur la longue traine semble être réel même si de nombreux gourous le réfutent. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce concept, la longue traine désigne les extensions des mots clés populaires qui n’apportent certes pas beaucoup de trafic mais qui ont l’avantage d’attirer des prospects plus qualifiés sur la page. Ex : les termes « costume pour hommes » sont plus recherchés (apportent donc plus de trafic) que les termes « costumes pour hommes Armani » moins populaires mais qui peuvent attirer des prospects plus qualifiés puisqu’ils savent déjà quel type de costumes ils recherchent. Pour un petit site revendeur qui se positionne sur ces termes, le bénéfice peut être grand puisque la compétition ne sera pas trop difficile.

Jusqu’ici la longue traine peut représenter plus de 60% du trafic d’un site web. Et c’est là qu’on pense que la recherche instantanée va faire mal. Supposons que je commence à taper « Costumes pour hommes Armani » et qu’au milieu de ma saisie Google me propose déjà des résultats avec un gros site web qui met dans sa description « costumes pour hommes toutes marques ». Combien de personnes continueraient  la saisie jusqu’au bout ? Personnellement je pense que beaucoup s’arrêteront là et vont cliquer. Quand la recherche est plus rapide les internautes en tirent profit c’est tout.  

L’impact sur le référencement payant.

Un autre gros doute concerne le référencement payant, l’autre composante des résultats de recherche. En effet le système Adwords de Google permet à n’importe quel site web d’acheter des mots clés et d’apparaitre dans les résultats de recherche à chaque fois que quelqu’un tape ces mots clés. Le problème est que Google propose deux modes de campagne : le coût au clic et le coût à l’impression. Pour le premier vous payez à chaque fois que quelqu’un clique et le second vous payez pour un certain nombre d’impressions. Une impression selon Google c’est à chaque fois que votre annonce s’affiche plus de 3 secondes sur l’écran. Cela implique quoi ? Cela voudra dire que le nombre d’impressions risque d’augmenter en flèche. Ce qui aura comme effet de diminuer ostensiblement le taux de clic. Même Google semble mal à l’aise sur ce sujet puisqu’ils ont publié un billet sur le blog du service Adwords dans lequel ils préviennent que la recherche instantanée pourrait affecter le nombre d’impressions des pages.

Pourquoi il ne faut pas encore paniquer.

Cela étant dit je vais tout de même rassurer tout le monde en contrebalançant le véritable impact de la recherche instantanée par ces faits.

La recherche instantanée n’est possible que sur la page d’accueil Google.com

Cela veut dire que toutes les autres recherches ne seront pas concernées. Par exemple : la recherche à partir du navigateur, de la barre d’outil Google et les autres outils ne sont pas concernés.

Il faut activer son compte Google pour l’utiliser.

Il faut aussi être connecté avec son compte Google pour l’activer sinon cela ne marche pas. Or nous savons que la grande majorité des chercheurs ne possèdent pas ou n’activent pas leurs comptes Google pour faire une recherche.   

Il faut posséder une connexion rapide.

Le programme de recherche instantanée utilise la technologie Ajax à la place des pages HTML statiques. Ce qui augmente les besoins en bande passante. Si vous possédez une connexion lente, Google désactive automatiquement la recherche instantanée. Et Dieu sait que tout le monde n’a pas une connexion rapide.

Enfin le service n’est disponible pour le moment qu’aux Etats Unis et quelques autres pays et il est aussi possible de le désactiver. Autant de points qui donnent du temps de réflexion aux professionnels du référencement pour y voir plus clair dans le futur. Je pense sincèrement qu’il faudrait prendre encore un peu de temps pour analyser les trafics des sites avant de se fixer définitivement sur le vrai impact et voir ce qu’il faudra adapter.



vendredi 3 septembre 2010

Ce que le web Analytics peut vous apprendre sur votre marketing.

Pour moi la qualité première d’un bon marketeur est la capacité d’analyse. Un bon marketeur est un bon analyste Avoir cette faculté est un don pour un professionnel, en manquer : une catastrophe. On ne peut pas améliorer ses résultats sans analyse. Vous devez savoir le « pourquoi »des résultats avant de déterminer le « comment » y remédier. Personnellement je suis un maniaque de la mesure je passe un temps fou à rechercher des outils d’analyse pour chaque service que j’utilise sur le plan professionnel.  Par exemple je traque les clics de mes articles avec bitly, les retweets de mes partages sur Twitter avec TweetDeck, la fréquentation des pages Facebook que j’ai crée mais surtout le trafic de mon navire amiral : mon blog. J’utilise même deux outils pour cela : Google Analytics et l’outil statistique de Blogger Buzz pour traquer les visites en temps réel.
Ceci étant dit je vais vous montrer pourquoi vous êtes damné si vous ne traquez pas le trafic de votre site web. Pour cela, je vais utiliser l’analogie d’un vrai business pour vous montrer cette importance. Comme j’adore les librairies (comme les cafés et les boîtes branchées d’ailleurs) je vais l’utiliser comme exemple.


Quelle est ma publicité qui marche mieux ?

Supposons que pour attirer des clients dans votre librairie vous utilisez plusieurs types de publicité. Par exemple : vous êtes dans les pages jaunes, vous faites des insertions presse, sponsorisez une émission littéraire à la radio…
Vous avez besoin de savoir laquelle de vos efforts de communication est plus efficace pour mieux optimiser votre budget publicitaire. On consacre plus d’argent à la publicité qui apporte plus de clients. 

Dans un contexte de site web ça donne ceci : les sites référents.  Pour moi c’est plus souvent Google parce que mon blog est bien référencé. Ensuite Twitter m’apporte beaucoup de trafic voila pourquoi je promeus activement mes articles sur Twitter.


Est-ce que ma publicité s’adresse bien à ma cible ?

Si votre librairie cible les amateurs de littérature classique vous avez intérêt que ce soit eux qui arrivent dans votre librairie. Si ceux qui viennent recherchent les magazines people seulement, vous êtes dans le pétrin car vous aurez jeté votre argent par la fenêtre.  Le seul moyen est de demander ce qu’ils veulent en vrai.
Dans le contexte d’un site web vous pouvez regarder la provenance géographique des lecteurs de votre site. Pour moi le pays qui m’apporte le plus de visites c’est la France, suivie des Etats Unis ensuite le Sénégal. Etonnant pour un blog basé au Sénégal, seulement c’était ma volonté de départ d’avoir un blog international qui ciblerait les marchés plus matures des pays développés. Stratégie payante puisque j’ai décroché des prestations avec des PME Européennes.



Quel est mon produit qui intéresse plus mes clients ?

Si dans votre librairie vous constatez que le type de livres qui attirent plus les clients sont les romans noirs américains (je les adore). Vous avez intérêt à demander à votre fournisseur  de toujours vous approvisionner  en temps et en nombres suffisants pour éviter que vos clients n’aillent les chercher chez le concurrent.
Pour un site web, il suffit de voir les articles les plus populaires. Ceux qui vous apportent beaucoup de trafic. Ici je conseille de voir l’historique des meilleurs articles et de voir ce qu’ils ont en commun (il y’en a forcément). Si vous découvrez ce point commun vous tenez votre produit miracle. Pour moi ce sont les articles éducatifs comme celui ci.


Combien de temps les clients restent dans mon magasin ?

Plus un client passe du temps dans votre boutique, plus vous aurez des chances qu’il dépense plus d’argent. Les grandes surfaces l’ont compris depuis longtemps et installent une batterie de services (cafés, restaurants…) dans le but de retenir le client le plus longtemps possible dans le magasin. Même chose pour votre librairie, si les clients rentrent et sortent rapidement c’est qu’il y’a quelque chose qui fonctionne pas bien.
Pour un site ce sont deux indicateurs qu’il faut surveiller. Le temps passé sur le site et le taux de rebond. Inutile d’expliquer le premier. Le taux de rebond par contre est le nombre de personne qui visite une seule page de votre site web avant de partir et cela exprimé en pourcentage. Un taux de rebond très élevé est inquiétant, cela signifie que votre contenu n’est pas accrocheur.


Est que mes clients se sentent à l’aise dans mon magasin ?

 Savoir si l’aménagement de l’espace de votre magasin convient à votre clientèle est un bon moyen de renforcer leur satisfaction et booster les ventes. Tout gestionnaire de magasin connait la corrélation qu’il y’a entre un bon merchandising et l’augmentation des ventes.
Pour un site web aussi vous devez tester son affichage dans les navigateurs les plus utilisés par vos visiteurs. Pour moi par exemple c’est Firefox, suivi d’Internet Explorer et Chrome. Je sais aussi que la plupart de mes visiteurs utilisent un système Windows  (78%) suivi de Mac (10%). La connaissance de ces informations me permet de tester l’apparence de mon site dans ces services et d’améliorer l’expérience utilisateur.



Toutes ces indications ne sont que la partie visible de l'iceberg du Web Analytics. Il procure des tonnes de possibilités pour affiner son marketing et même calculer précisément le Retour sur Investissement de chaque source de trafic. Google Analytics par exemple vous permet de configurer votre propre tunnel de conversion et traquer les résultats. Je tiens à noter quand même que les captures vues dans cet article proviennent de Google Analytics et Blogger Buzz Stats.



mercredi 1 septembre 2010

Comment faire de la relation publique 2.0 ?



La relation publique (R.P) est une branche importante du marketing. Elle constitue pour l’entreprise un moyen efficace  pour engager et informer  ses publics cibles. Les professionnels en relations publiques sont toutefois confrontés à un changement profond de la nature de leurs activités ces dernières années. La raison principale à cela est l’émergence des médias sociaux.


Traditionnellement on faisait du RP avec son agence qui était chargée de concevoir un communiqué de presse ou un pitch qui était envoyé à toutes les rédactions. Le talent d’une agence se mesurait par sa capacité à entretenir des relations fortes avec les mass médias. Une bonne agence devait faire parler de l’entreprise en dehors de la communication publicitaire. D’ailleurs les anglo-saxons font bien la différence entre ce qu’ils appellent les médias payants (Paid Media) et la couverture gratuite de l’actualité d’une entreprise (Earned Media). Ce qui se comprend aisément dans ces pays ou l’actualité est plus dominé par les nouvelles économiques que l’information politique.




Aujourd’hui les agences marketing sont perplexes face à la situation actuelle des médias. L’audience n’est plus la propriété exclusive des médias traditionnels qui dictaient leurs lois. Bien au contraire cette audience s’est fragmentée autour de 4  pôles :



1-    1-  Les médias traditionnels.

Ce sont la télévision, la radio et la presse écrite principalement. Ces outils sont utilisés depuis des décennies pour convoyer le message de l’entreprise. Le problème c’est que les personnes consomment de moins en moins ces médias. La presse papier et la radio ont connu un effritement extraordinaire de leurs audiences ces dernières années. Quant à la télévision, l’hyper fragmentation de ce média n’a pas joué en sa faveur avec le développement des télévisions thématiques. Ces tendances sont communes à tous les continents.

2-   2-   Les nouveaux médias.

On pourrait les classer dans les médias sociaux mais je préfère les distinguer. La plupart des nouveaux médias sont des blogs à succès et des sites web qui sont devenus des sources incontournables d’informations. Ces nouveaux médias rivalisent et battent très souvent les médias traditionnels dans la course à l’audience sur Internet. Les exemples les plus connus sont : le Huffington Post ou Techcrunch aux Etats Unis qui au départ étaient des blogs personnels mais qui sont devenus de véritables entreprises employant plusieurs rédacteurs.

3-    3-  Les médias sociaux.

Ce sont les nouvelles stars d’Internet. Ces dernières années, les médias sociaux ont connu un boom extraordinaire devenant les sites dans lesquels nous passons plus de temps. Ce qui n’est pas sans conséquence dans la consommation de l’information. Beaucoup de personnes s’informent maintenant directement à partir des médias sociaux qui constituent actuellement des hubs vers les sites qui créent le vrai contenu. Un média qui est présent dans les médias sociaux récolte plus de trafic qu’un autre qui y est absent. Voila ce qui explique les profils sur Twitter et les pages Facebook des entreprises de presse en ligne.

4-     4- Les médias numériques.

Enfin les médias numériques sont constitués de la téléphonie mobile et de l’ensemble des applications utilisables directement par ces appareils mobiles. Encore fragile, ce nouveau marché va prendre un essor considérables dans les années à venir. Dés à présent, les acteurs traditionnels cherchent à ne pas reproduire l’erreur faite dans les médias sociaux à savoir : le retard à l’adoption. Voila ce qui explique les applications mobiles d’informations comme celle de France 24, Al Jazeera et CNN.

Voila le décor des médias aujourd’hui. Suffisamment chamboulé pour donner des soucis à tout professionnel des relations publiques. D’autant plus que la plupart de ces spécialistes sont de la vieille école et ignorent encore toutes les subtilités des nouveaux médias. 

Repenser les stratégies en RP.



Face à ces bouleversements les relations publiques doivent évoluer. Je vois clairement 3 nouvelles orientations pour moderniser les relations publiques.

-          1- L' Entreprise doit devenir Média.

J’aime bien lire Brian Solis un des meilleurs spécialistes en Relations publiques dans le monde. Il a énoncé la formule devenue célèbre « Every company is a media company ». Chaque entreprise doit devenir un média. Cette simple formule résume aujourd’hui ce qu’une entreprise doit penser à faire en premier pour s’adapter à ce monde dominé par l’information.

Cela est difficile à faire comprendre à un chef d’entreprise pour qui le rôle d’un business consiste juste à produire des biens ou des services mais pas de l’information. Pourtant le premier soldat en RP doit devenir l’entreprise. Aux Etats Unis il y’a une nouvelle formule pour dénommer cette prise de parole de l’entreprise : « Owned Media ». Difficilement traductible en Français on pourrait juste l’appeler «Média acquis». Puisqu’il n’est plus difficile de toucher l’audience pourquoi l’entreprise ne fait pas comme tout le monde en embouchant sa trompette. Un compte Twitter d’une entreprise avec 2 millions de followers n’a rien à envier à l’audience d’un article dans un journal mainstream.  En prenant la parole on raconte sa propre histoire et on accède à l’audience des médias sociaux.
-        
  Et   Étendre ses relations aux nouveaux médias.

Ce que Techcrunch peut faire pour une entreprise de technologie, le New York Times ne peut pas le faire. Ces nouveaux médias sont devenus incontournables, ils ont crée un journalisme moins conventionnel et ont séduit des millions de lecteurs. Ce qui suffit pour que les entreprises s’intéressent à eux. Mais attention, on ne les approche pas de la même manière que les médias traditionnels. Leurs rédacteurs sont souvent des passionnés qui veulent raconter leurs versions du sujet. Inutile donc de faire des dossiers de presse volumineux. Ils apprécient les invitations aux premières aiment voir que vous commentez leurs blogs. Il faut apprendre à les connaître pour entretenir une bonne relation avec eux.

-          Embaucher de nouveaux profils.

Les mesures citées ci-dessus n’auront aucune chance de bien fonctionner si vous travaillez à l’ancienne. De nouveaux besoins appellent de nouvelles compétences, de nouvelles aptitudes. Et ces aptitudes sont naturelles chez les natifs numériques qui comprennent mieux comment fonctionne le monde du web. Ils sont plus à l’aise avec ces outils et apprennent vite. Ce qui sera très important quand vous déciderez de les former. Ils devront être capables de gérer la présence en ligne en s’occupant de la communauté fédérée dans le cadre des médias acquis (administration page Facebook par exemple). Mais surtout devront veiller activement pour savoir tout ce qui se dit sur vos produits et votre secteur d’activité mais aussi sur les nouveaux médias qui s’imposent et qui pourraient vous être utiles.  

Pour une réflexion plus approfondie sur le sujet je vous présente ces excellentes présentations sur les relations publiques modernes.




Building Community with PR
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